BERGEN
VILLE RÉGÉNÉRATRICE ?
Critère 1 :
Contexte et diagnostic socio-culturel
Selon la littérature scientifique, plusieurs auteurs signale qu’une ville régénératrice se doit de favoriser « la coévolution entre les humaines et les systèmes naturels urbains » (Blanco, Raskin et Clergeau, 2021). En d’autres mots, ce critère stipule qu’il est essentiel d’intégrer la nature dans les projets d’aménagement urbains dans le but d’améliorer la l’expérience humaine. Selon Raymond, Olivier et Robinson (2021), malgré cette vaste littérature sur la coévolution des systèmes socioculturels et écologiques, il est crucial de faire une étude en profondeur du contexte et de l’environnement bâti. Le bâti a un rayon d’impact plus grand que son site, les répercussions peuvent s’étendre sur son quartier en entier et ses citoyens. Par conséquent, il est fondamental de considérer l’adaptation d’un projet au fil du temps.
L’architecte et designer urbain Bentley établit la variété comme un critère d’étude contribuant à l’enjeu socio-culturel d’un projet de design régénérateur. Il est possible d’établir que plus les fonctions, les types et les formes de bâtiments varient plus un quartier attira diverses personnes, à divers moments, pour diverses raisons. La variété d’usages augmente la mixité au sein d’un quartier. Par conséquent, l’expérience humaine se voit plus satisfaisante et agréable. L’auteur précise aussi que la perméabilité physique et visuelle est importante les espaces publics. La perméabilité de tout système d’espace public dépend du nombre d’itinéraires alternatifs offerts d’un point à un autre (Bentley, 1985). Ces options doivent être visibles pour que les citoyens puissent en profiter.
Par ailleurs, Blanco, Raskin et Clergeau (2021) mentionnent qu’une ville régénératrice a tout intérêt à mettre en place une économie circulaire dans le but d’atteindre un équilibre financier puisque l’intégration de stratégies durables sont fréquemment perçues comme un coût additionnel.
Responsive environments, Variety, Bentley (1985)